Klima magazine #2
Klima magazine #2
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À propos du magazine : Klima donne la parole à des individus conscients, créatifs et singuliers afin de refléter une époque et ses questionnements, tout en révélant la pluridisciplinarité des milieux artistiques, activistes et universitaires.Klima est un magazine imprimé annuel. Chaque numéro propose une réflexion collective à partir d’un article écrit par un.e universitaire, à destination d’un public curieux et averti. Nous souhaitons réunir dans un même espace différentes disciplines, en insistant sur leurs aspects transversaux. Ainsi, des rencontres et des propositions artistiques s’articulent de façon rhizomique autour de l’article principal. Chaque production interprète librement les problématiques inhérentes à ce travail de recherche, le tout sous la forme d’un bel objet littéraire.
Conscient de l’urgence politique de notre époque, Klima entend s’inscrire dans le climat culturel actuel en s’interrogeant sur ses enjeux et ses nouvelles formes d’utopies, en prenant la recherche et l’art comme espaces de délibération du contemporain lui-même. Klima aspire à être un souffle nouveau.
Klima publie des sujets et articles qui touchent à l’art contemporain, à l’histoire de l’art, à la critique d’art, à la sociologie, à l’anthropologie, aux études visuelles, aux études de genre, aux études post-coloniales, etc.
Contenu :
Parler d’environnement est un vaste sujet, que l’on peut appréhender aussi bien de manière pragmatique que poétique ou spéculative. Pour répondre à cette diversité d’analyse nous souhaitons donner la parole à des individus d’horizons différents et dont les pratiques ne cessent de se rassembler autour d’enjeux communs. La chercheuse Anna Lowenhaupt Tsing introduit ce deuxième numéro par son article sur le Merremia Peltata, une vigne qui envahit et détruit peu à peu les forêt d’Asie du Sud Est. Le magazine se développe autour de ce parasite, contaminant discrètement les propositions des différents artistes et chercheurs.es. Et si l’humain était à l’image de cette vigne vorace ? Comme le dit justement la chercheuse Yasmine Benabdallah, « l’écologie est à propos de la terre et à propos des gens ». Nous avons donc tenté d’explorer les relations entre l’humain et les entités qui l’entourent et les relations des humains entre eux. Il nous était en effet impossible de parler de la crise environnementale sans évoquer les différentes organisations de groupes sociaux et de soulever leurs enjeux coloniaux et la violence qui en découlent. Face à l’extinction qui vient, comment enclencher un processus de survie collaborative ? Comment envisager le monde au delà du point de vue occidental et au delà même du regard humain ?
Langue : Français / Anglais
Etat : neuf
